Le lundi 4 novembre 2024, Nicolas, de l’association Officina monetae, est venu proposer aux élèves latinistes de 5ème un atelier intitulé « Ecritures secrètes ».
Après avoir découvert la différence entre la cryptographie qui transmet un message que seul le destinataire peut déchiffrer (à condition d’avoir le code !) et la stéganographie qui cache l’existence même du message, les élèves se sont confrontés aux messages proposés par Nicolas… et ce ne fut pas une mince affaire !! Il faut dire que Nicolas leur avait donné des indices pour le moins surprenants.
Les messages proposés ont permis aux élèves d’exercer leur sens logique, leurs capacités d’observation mais aussi de voyager à travers le temps et à la rencontre des civilisations…de l’Antiquité grecque jusqu’aux pirates du XVIIème siècle, avec le célèbre La Buse dont le trésor n’a toujours pas été retrouvé !
Déchiffrer un message codé… pourquoi pas… mais… trouver le système de codage s’est révélé plus complexe que prévu !
Les élèves ont utilisé des scytales, datant du Ve siècle avant J.-C. Il s’agit d’un bâton de bois plus ou moins épais autour duquel est entourée une bande de cuir sur laquelle les lettres sont écrites : il « suffisait » de trouver la scytale qui correspondait au ruban-message… un jeu d’enfants pour certains !
Le « code atbash » fonctionne avec l’alphabet ! On décode le message en substituant la lettre du code secret à celle qui correspond dans l’alphabet… quel qu’il soit… enfantin !
Le carré de Polybe consiste à disposer dans un tableau les lettres de l’alphabet : pour décoder le message, il est nécessaire de retrouver les coordonnées des lettres dans les cases du tableau.
Pour découvrir le sens des messages codés,
il a fallu se creuser les méninges et travailler en équipe !!
Les ateliers proposés aux élèves latinistes étaient gratuits pour les élèves puisque financés intégralement par le collège.
Mme Vanden Abeele, Professeure de Lettres